L’ablation totale ou partielle de la thyroïde est une opération courante. Cet acte chirurgical inquiète souvent les patients qui se posent de nombreuses questions sur le déroulement de la thyroïdectomie.
Quand l’ablation de la thyroïde est-elle nécessaire ?
Une ablation totale ou partielle de la thyroïde peut être nécessaire en raison de certaines pathologies. Le cancer de la thyroïde ou l’existence d’un goitre entraînant une hypertrophie de la thyroïde sont les causes les plus fréquentes de la thyroïdectomie. La maladie auto-immune de Basedow entraîne également une hyperthyroïdie nécessitant le recours à l’ablation. Mais l’opération peut être aussi nécessaire en cas de suspicion d’un nodule cancéreux et si le risque de développer la maladie est jugé important. Une thyroïdectomie peut également être pratiquée pour traiter un nodule bénin, dont la taille est supérieure à 25 millimètres, et qui cause une gêne pour parler, avaler ou respirer.
Réponse aux principales questions des patients
Quels sont les effets secondaires possibles après une ablation de la thyroïde ?
Une opération chirurgicale effectuée pour traiter un cancer de la thyroïde peut entraîner une prise de poids. C’est également le cas après un traitement non chirurgical de l’hyperthyroïdie. Cette fluctuation de poids est le résultat de la perturbation ou de l’arrêt de la production des hormones thyroïdiennes.
Dans la majorité des cas, l’opération de la thyroïde n’est pas un acte urgent. Il est donc possible de programmer le jour et l’heure de la thyroïdectomie. Avant le jour de l’opération, une consultation préopératoire avec les membres de l’équipe médicale est obligatoire. Cette évaluation comprend des analyses de sang, des radiographies, un électrocardiogramme et tout autre examen d’imagerie jugé nécessaire.
Les dernières avancées médicales
Parmi les avancées médicales concernant le cancer triple négatif, l’immunothérapie ou immuno-oncologie montre des résultats encourageants. L’immunothérapie vise à stimuler et à rétablir les capacités du système immunitaire afin de lui permettre de lutter contre les cellules cancéreuses de manière naturelle. D’autre part la Haute Autorité de Santé a autorisé l’accès précoce à une nouvelle option de traitement : le Trodelvy. Ce médicament est destiné à traiter les cancers métastatiques chez les patientes en échec thérapeutique.