Thyroïde quels sont les risques de la chirurgie

Dernières news | Thyroïde

 

Vous devez subir une opération de la thyroïde et vous vous posez des questions sur les complications possibles ? Tout acte chirurgical comporte des risques et suscite toujours des inquiétudes… Chaque année, en France, 10 000 cas de cancers de la thyroïde sont diagnostiqués et 45 000 personnes subissent une thyroïdectomie (ablation totale de la glande).

 

 

Lorsqu’elle est nécessaire, l’opération chirurgicale de la thyroïde peut parfois entraîner quelques complications post opératoires (nerfs vocaux touchés, glandes parathyroïdes lésées…). Description de la thyroïde, traitements des maladies de la thyroïde, opérations et nouveaux dispositifs chirurgicaux : tour d’horizon de cette petite glande si importante…

 

 

La thyroïde : qu’est-ce-que c’est ?

 

 


 

 

La thyroïde est une petite glande en forme de papillon située à la base du cou. Essentielle au bon fonctionnement de l’organisme, c’est une glande endocrine qui sécrète deux types d’hormones, l’hormone T4 (tétraïodothyronine) et l’hormone T3 (triiodothyronine) qui régulent de nombreuses fonctions vitales comme le métabolisme, la température corporelle, le rythme cardiaque. Son bon fonctionnement dépend d’une autre glande appelée l’hypophyse, située à la base du crâne et qui sécrète l’hormone TSH permettant de réguler le métabolisme et la sécrétion d’hormones thyroïdiennes.

 

 

Quand la thyroïde fonctionne mal et qu’elle se dérègle, deux cas de figure : soit elle produit des hormones en excès (hyperthyroïdie) soit pas assez (hypothyroïdie).

 

 

Quelles sont les maladies liées à la thyroïde ?

 

 


 

 

Les pathologies associées aux troubles de la thyroïde sont multiples.

 

 

 

 

L’hyperthyroïdie : quand la thyroïde produit des hormones en excès

 

 

 

 

La maladie de Basedow (appelée aussi goitre exophtalmique) est souvent associée à l’hyperthyroïdie, une maladie auto-immune qui stimule la production d’hormones

 

 

 

 

 

 

L’hypothyroïdie : quand la thyroïde fonctionne au ralenti et ne fabrique pas assez d’hormones T3/T4

 

 

 

 

Le goitre dit nodulaire, causé par une augmentation du volume de la thyroïde (formé par un amas de plusieurs nodules)

 

 

 

 

 

 

Le cancer de la thyroïde : 5% des nodules thyroïdiens peuvent s’avérer être cancéreux.

 

 

 

 

Le cancer différencié est le plus courant, son taux de guérison est de 85 %. Le cancer indifférencié est plus difficile à traiter et touche surtout les personnes âgées.

 

 

 

 

 

 

La thyroïdite subaigüe (appelée aussi rhume de la thyroïde) est causée par une inflammation de la glande.

 

 

 

 

La thyroïdite des femmes enceintes : après l’accouchement, certaines femmes peuvent avoir une hyperthyroïdie pendant quelques mois.

 

 

 

 

Les traitements possibles : hormones de synthèse, antithyroïdiens et iode

 

 


 

 

Pour traiter l’hypothyroïdie, les hormones de synthèse (dont la forme pharmaceutique la plus connue est le Levothyrox), permettent de reproduire l’hormone T4 (tétraïodothyronine). C’est l’endocrinologue qui détermine le dosage, en fonction du poids, de la taille et de l’âge.

 

 

L’hyperthyroïdie est plus complexe à soigner : les antithyroïdiens permettent de contrecarrer la surproduction d’hormones.

 

 

L’iode radioactif est utilisé en traitement curatif pour éliminer la présence de cellules cancéreuses restantes et pour détruire des nodules toxiques ou suspects.

 

 

L’opération de la thyroïde : pourquoi le risque zéro n’existe pas ?

 

 


 

 

La chirurgie est souvent indiquée quand des nodules cancéreux ou pré-cancéreux sont détectés ou quand le goitre devient trop volumineux et gênant. Pour en savoir plus sur le diagnostic et évaluation du goitre thyroïdien, consultez notre article dédié.

 

 

Dans 95 % des cas les nodules thyroïdiens sont bénins, 5% sont liés à des cancers.

 

 

L’ablation totale ou partielle de la glande est une intervention chirurgicale qui peut entraîner certaines complications post-opératoires, même lorsqu’elle est pratiquée par un chirurgien expérimenté.

 

 

Quelles sont les complications possibles ?

 

 


 

 

Certaines lésions involontaires, comme celles des nerfs pharyngés – bien qu’elles soient rares (5% des cas) – est un risque lié à ce type d’intervention. Situés juste derrière la glande thyroïde, ils sont très exposés au cours de l’opération. Pendant les semaines qui suivent l’opération, la voix devient éraillée et une fatigue vocale apparaît.

 

 

L’hypocalcémie (taux de calcium dans le sang anormalement faible) est une complication possible après une thyroïdectomie totale. Elle est causée par un traumatisme des glandes parathyroïdes. Toutes petites et quelque peu masquées par la thyroïde, elles sont difficiles à visualiser pour le chirurgien et peuvent ainsi faire l’objet de lésions involontaires. L’hypocalcémie est le plus souvent transitoire, mais si les glandes parathyroïdes ont été lésées ou enlevées par inadvertance, l’hypocalcémie peut être permanente, et nécessite alors un traitement hormonal substitutif à vie.

 

 

Comme pour toute intervention chirurgicale, le risque d’hématome (accumulation de sang qui se forme au niveau de la zone opérée) et d’infection peut également survenir. Selon sa nature, l’hématome peut engendrer la nécessité d’une nouvelle opération en urgence afin de l’évacuer et d’identifier rapidement le vaisseau sanguin en cause.

 

 

La nouveauté : l’autofluorescence, une technologie qui permet d’améliorer la visualisation des glandes parathyroïdes.

 

 


 

 

Pendant l’opération, l’identification des glandes parathyroïdes – généralement au nombre de 4 – est souvent difficile en raison de leur petite taille, même pour un chirurgien aguerri. C’est pourquoi des lésions involontaires peuvent survenir, entraînant des complications post-opératoires.

 

 

Pour faciliter le travail du praticien, une innovation en matière de chirurgie endocrinienne a été mise au point par des chercheurs. Cette technologie, qu’utilise déjà de nombreuses équipes médicales en Europe et aux Etats-Unis, permet de visualiser en temps réel les glandes parathyroïdes grâce à un phénomène d’autofluorescence naturelle.

 

 

Cette innovation, intégrée au système d’imagerie médicale FLUOBEAM® conçu par la société française FLUOPTICS©, permet de sécuriser les interventions pratiquées car le chirurgien visualise de manière précise les glandes parathyroïdes, habituellement difficiles à identifier.

 

 

Autre avantage de cette solution d’imagerie de fluorescence : la vérification de la vascularisation des glandes parathyroïdes. FLUOBEAM® permet de visualiser le flux sanguin dans les glandes parathyroïdes afin d’assurer le chirurgien de leur parfaite vascularisation à l’issue de l’intervention.

 

 

Quel est le coût de ce dispositif de fluorescence (FLUOBEAM®) pour le patient ?

 

 


 

 

Il s’agit d’un dispositif qui permet aux chirurgiens de sécuriser leurs actes et de réduire significativement les risques de complication post opératoires. Cette innovation constitue un bénéfice pour tous sans surcoût pour le patient.

 

 

L’imagerie par autofluorescence constitue une innovation phare pour la chirurgie endocrinienne. Non invasif pour le patient, le dispositif FLUOBEAM® permet de sécuriser les opérations de la thyroïde et de réduire ainsi significativement les complications post opératoires comme l’hypocalcémie.

 

 


 

 

En savoir plus :

 

 

Certifié FDA pour la mise sur le marché américain, le système d’imagerie de fluorescence FLUOBEAM® devient le premier et unique système certifié au monde pour la détection des parathyroïdes en temps réel pendant la chirurgie.

 

Avertissement 

Conformément à la loi française, nous vous informons que cette page est destinée aux professionnels de la santé.

ou