L’hyperparathyroïdie est une maladie liée à un dysfonctionnement des glandes parathyroïdes. Ces petites glandes, généralement au nombre de quatre, sont situées à la base du cou, à l’arrière de la thyroïde. Dans cet article, découvrez les caractéristiques de l’hyperparathyroïdie et comment elle est prise en charge.
Qu’est-ce que l’hyperparathyroïdie ?
Les causes de l’hyperparathyroïdie
L’hyperparathyroïdie est une maladie endocrinienne touchant les glandes parathyroïdes. Ces glandes produisent une hormone appelée parathormone (PTH), qui régule le taux de calcium dans le sang. L’hyperparathyroïdie entraîne une production anormale et non contrôlée de la parathormone, conduisant à l’élévation du calcium dans le sang.
Les types d’hyperparathyroïdie
Il existe trois types d’hyperparathyroïdie :
L’hyperparathyroïdie primaire (HPT I), aussi appelée hyperparathyroïdie primitive est liée à une anomalie d’une ou plusieurs glandes parathyroïdes.
L’hyperparathyroïdie secondaire est due au dysfonctionnement d’un autre organe, souvent le rein, qui affecte généralement l’ensemble des glandes parathyroïdes.
L’hyperparathyroïdie tertiaire peut survenir suite à une hyperparathyroïdie secondaire. Les glandes parathyroïdes développent une fonction autonome.
Les symptômes de l’hyperparathyroïdie
Les symptômes de l’hyperparathyroïdie sont très divers et varient d’une personne à l’autre. Ils peuvent inclure des calculs rénaux, une perte de densité osseuse, des douleurs osseuses ou des symptômes plus généraux comme des douleurs abdominales, une soif importante et une grande fatigue. Dans certains cas, la maladie est asymptomatique (pas de symptômes apparents).
La mesure du taux de parathormone par rapport à la calcémie (taux de calcium dans le sang) permet de confirmer le diagnostic d’hyperparathyroïdie.
Les conséquences de l’hyperparathyroïdie
L’hyperparathyroïdie génère une hypercalcémie, à savoir un excès de calcium dans le sang. Cela peut affecter les os du corps, entraînant des lésions osseuses, une perte de masse osseuse ainsi que des douleurs osseuses et articulaires. L’hyperparathyroïdie peut aussi causer une ostéoporose, c’est-à-dire une fragilité excessive du squelette augmentant le risque de fractures.
Dans certains cas, l’hyperparathyroïdie peut provoquer une hypercalcémie aiguë, une complication grave pouvant être fatale. L’hypercalcémie aiguë se manifeste par des fièvres, des troubles de la vigilance, des douleurs abdominales et une déshydratation sévère. Une hospitalisation d’urgence est requise pour éviter le risque de décès par troubles du rythme cardiaque.
L’hyperparathyroïdie est également un facteur de risque pour d’autres maladies comme le cancer de la parathyroïde.
La prévalence de l’hyperparathyroïdie
L’hyperparathyroïdie toucherait 25 personnes sur 100 000. Les femmes sont deux fois plus affectées par la maladie que les hommes. L’âge moyen lors du diagnostic est de 60 ans.
Comment l’hyperparathyroïdie est-elle traitée ?
La prise en charge de la maladie
Si certains médicaments peuvent permettent de contrôler l’hypercalcémie, le traitement repose essentiellement sur la chirurgie. La prise en charge chirurgicale est indispensable pour les hyperparathyroïdies primaires survenant avant 50 ans et pour les personnes présentant de nombreux symptômes. Pour les hyperparathyroïdies secondaires, le premier traitement est celui de la maladie à l’origine de la pathologie.
L’objectif de la chirurgie de l’hyperparathyroïdie
La chirurgie de l’hyperparathyroïdie primaire, appelée parathyroïdectomie, vise à enlever par ablation la ou les glandes parathyroïdes atteintes. L’opération se déroule sous anesthésie générale. La durée de l’hospitalisation est généralement courte (entre 24 et 48 heures).
La technique opératoire varie en fonction du nombre de glandes atteintes. Si une seule glande parathyroïde est touchée, l’opération peut être réalisée par voie mini invasive avec une incision de 2 à 2,5 centimètres. La cicatrice sera très petite. Si plusieurs glandes sont atteintes, la procédure conventionnelle est pratiquée. Une incision plus large sera nécessaire pour procéder à l’ablation des glandes.
Les risques de la chirurgie de l’hyperparathyroïdie
La chirurgie de l’hyperparathyroïdie est une intervention courante mais délicate. Elle expose à des risques potentiels comme une lésion des glandes parathyroïdes, la paralysie d’une corde vocale ou une hémorragie. Une lésion accidentelle peut par ailleurs conduire à une hypoparathyroïdie, un état pathologique dû à l’insuffisance de parathormone (faible taux de PTH).
Les risques sont minimisés lorsque l’intervention est pratiquée par une équipe spécialisée. Par ailleurs, l’utilisation d’une technologie de pointe comme le dispositif d’imagerie FLUOBEAM® LX facilite la chirurgie.
Les bénéfices de FLUOBEAM®LX pour la chirurgie de l’hyperparathyroïdie
La première étape de la chirurgie de l’hyperparathyroïdie est la localisation et l’identification des glandes parathyroïdes, pathologiques responsables de l’hyperparathyroïdie.
Le dispositif FLUOBEAM® LX permet de repérer facilement les glandes parathyroïdes grâce à l’autofluorescence. Il aide à différencier une glande parathyroïde au fonctionnement normal d’une glande parathyroïde malade, basé sur le signal d’autofluorescence observé de la glande.
Les chirurgiens peuvent opérer avec confiance et précision, sans craindre de causer une lésion accidentelle d’une glande parathyroïde saine. L’intervention chirurgicale est ainsi sécurisée et efficace.
Dr. Fares Benmiloud, chirurgien endocrinologue à l’Hôpital Européen de Marseille, explique :
« Comparé à la technique conventionnelle sans imagerie, le gain est significatif. […] Cette technique peut réduire considérablement l’hypoparathyroïdisme post-opératoire. »
La période post-opératoire
Après l’opération, il est indispensable d’observer un repos. Un arrêt de travail peut être nécessaire. Une visite post-opératoire confirme la réussite de l’opération et le suivi à long terme à mettre en place.
Hyperparathyroidism is therefore a disease that can have serious consequences if it is not adequately treated. Surgical treatment is effective, allowing patients to improve their quality of life. The use of innovative technologies, such as fluorescence imaging, can make it possible to minimize the risks associated with this surgical procedure.