En France, environ 6 millions de personnes souffrent d’un dérèglement de la thyroïde. L’hyperthyroïdie (moins fréquente que l’hypothyroïdie) se traduit par une surproduction d’hormones thyroïdiennes qui vont pousser l’organisme à fonctionner à plein régime. Bien que les symptômes varient d’une personne à l’autre, ils restent facilement identifiables et peuvent permettre à chacun de faire son propre diagnostic. Toutefois, seul un bilan hormonal de la thyroïde établit le diagnostic d’hyperthyroïdie, en mesurant le dosage de la TSH dans le sang (une hormone qui contrôle l’activité de la thyroïde). Voici quelques éclairages et clés de l’autodiagnostic de l’hyperthyroïdie.

Les facteurs de risques et les symptômes à identifier

L’hyperthyroïdie se caractérise par une sécrétion d’hormones thyroïdiennes en excès dans le sang : augmentation des triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4). Conséquence : les fonctions de l’organisme s’accélèrent. Ces troubles métaboliques se traduisent par des symptômes assez variés qui peuvent être reliés facilement à un dysfonctionnement de la glande thyroïde.

Les raisons de ce dérèglement restent méconnues, même si les antécédents familiaux peuvent jouer un rôle dans l’apparition de cette maladie.

Autodiagnostic : principaux symptômes pour détecter une possible hyperthyroïdie :

  • Une soif excessive inexpliquée.
  • Un appétit conservé, associé à une perte de poids rapide et importante.
  • Intolérance à la chaleur.
  • Bouffées de chaleur et sueur excessive.
  • Irascibilité, nervosité.
  • Difficultés à s’endormir voire insomnies.
  • Hyperactivité et fatigue.
  • Stress.
  • Présence d’un goitre.
  • Exophtalmie (yeux globuleux qui sortent de leurs orbites, baisse de la vision).
  • Selles fréquentes et liquides (diarrhées).
  • Palpitations cardiaques (tachycardie).
  • Tremblements.
  • Aménorrhée (diminution voire absence de menstruations).

Tous ces symptômes peuvent survenir de manière progressive, selon l’intensité de votre dérèglement. Seule une prise de sang peut analyser avec précision le taux de TSH : Dans le cas d’une hyperthyroïdie, le taux de TSH est anormalement bas.

Les causes de l’hyperthyroïdie

La principale cause d’hyperthyroïdie est liée à la maladie de Basedow, une maladie auto-immune qui stimule la production d’hormones thyroïdiennes. Elle peut survenir à n’importe quel âge avec un pic de fréquence entre 20 et 40 ans.

Les autres causes : un excès d’iode (alimentation, médicaments), adénome toxique, goitre toxique multi-nodulaire.

Le cas de la maladie de Basedow

La maladie de Basedow (aussi appelée maladie de Graves Basedow) est une affection auto-immune qui touche essentiellement les femmes (entre 20 et 40 ans) mais qui peut aussi apparaître pendant l’enfance. En cas d’apparition pendant la grossesse, elle peut avoir des conséquences graves sur le fœtus (complications médicales). L’organisme se met à fabriquer des anticorps qui vont agresser le propre système immunitaire d’un individu. Les anticorps vont attaquer les cellules thyroïdiennes, et plus particulièrement le récepteur de la TSH (Thyroid Stimulating Hormon), une hormone sécrétée par l’hypophyse et qui régule le fonctionnement de la thyroïde (responsable de la sécrétion des hormones thyroïdiennes T3 et T4).

L’orbitopathie (ou exophtalmie) (yeux qui sortent de leur orbite) est l’une des principales caractéristiques de cette maladie. En effet, l’ensemble de la zone orbitale est affectée et entraîne les symptômes suivants:

  • Une sensation d’avoir l’œil irrité.
  • Paupières gonflées.
  • Yeux globuleux.
  • Vision double/baisse de la vision.

Pour en savoir plus sur les symptômes de la maladie de Basedow, consultez notre article dédié.

Comment soigner l’hyperthyroïdie ?

Il existe trois traitements possibles pour traiter l’hyperthyroïdie :

  • La voie médicamenteuse (médicaments antithyroïdiens) qui vont stopper la production d’hormones.
  • L’iode radioactif, très efficace en cas de nodule toxique ou de maladie de Basedow.
  • La chirurgie : consiste en une ablation totale ou partielle de la glande thyroïde (maladie de Basedow ou présence de nodules toxiques).

À ce jour, cette maladie reste encore très mystérieuse car le traitement et la prise en charge médicale ont très peu progressé.

Lire aussi : Alimentation et hyperthyroïdie : un guide complet

 

L’utilisation du dispositif FLUOBEAM® LX en chirurgie endocrinienne

La thyroïdectomie est une intervention qui consiste à retirer une partie ou la totalité de la glande thyroïde (incision horizontale à la base du cou). Lors de cette opération commune, identifier les glandes parathyroïdes peut s’avérer périlleux, même pour les chirurgiens les plus expérimentés. En raison de leur petite taille (quelques millimètres seulement), les glandes parathyroïdes sont souvent difficiles à détecter, ce qui peut entraîner des lésions accidentelles et des complications post-opératoires (hypocalcémie).

Le dispositif FLUOBEAM® LX est un système d’imagerie de fluorescence développé par la société FLUOPTICS© et conçu pour apporter une information claire et fiable aux chirurgiens lors de l’intervention. Entièrement dédié à la chirurgie de la thyroïde et des parathyroïdes, FLUOBEAM® LX présente une sensibilité spécifiquement adaptée à la détection des faibles signaux de fluorescence. Ce dispositif innovant permet ainsi aux praticiens d’opérer dans des conditions optimales.

Le protocole médical consiste dans un premier temps à détecter les glandes parathyroïdes par autofluorescence pour les localiser et les préserver lors de la résection de la thyroïde. Le chirurgien peut également choisir d’injecter le vert d’indocyanine en cours d’intervention pour localiser, cette fois, les vaisseaux qui vascularisent les glandes parathyroïdes et préserver cette vascularisation lors de la résection de la thyroïde. Résultat : le FLUOBEAM® LX apporte une information claire et fiable aux praticiens pour opérer dans les meilleures conditions possibles.

Les symptômes liés à l’hyperthyroïdie restent faciles à repérer… La cause la plus fréquente est reliée à la maladie de Basedow, une maladie auto-immune essentiellement féminine qui survient généralement entre 20 et 40 ans. La thyroïdectomie est une option chirurgicale à envisager selon l’intensité du dérèglement de la glande thyroïde… Une intervention qui génère un certain stress chez les patients à cause des complications post-opératoires (dont l’hypocalcémie, la plus fréquente, qui est liée à des lésions involontaires des glandes parathyroïdes). L’utilisation systématique du dispositif FLUOBEAM® LX, pourrait permettre de réduire de manière significative le taux d’hypocalcémie postopératoire. Cet outil, fiable et facile à prendre en main permet d’assister les chirurgiens au bloc opératoire pour lui permettre d’opérer dans les meilleures conditions.

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