L’hyperthyroïdie, la maladie en bref
Qu’est-ce que l’hyperthyroïdie ?
Quels sont les symptômes de l’hyperthyroïdie ?
Contrairement à l’hypothyroïdie qui ralentit le métabolisme de base, l’hyperthyroïdie accélère les fonctions de l’organisme. Comme chef d’orchestre du corps, elle engendre des symptômes polymorphes car un grand nombre de fonctions peuvent être touchées :
- augmentation du rythme cardiaque ;
- transpiration excessive ;
- nervosité et anxiété ;
- augmentation de l’appétit avec perte de poids (prise de poids dans de rares cas) ;
- selles fréquentes ;
- hypertension ;
- aménorrhée.
Quelles sont les causes de l’hyperthyroïdie ?
Sans que l’on ne puisse vraiment en expliquer la raison, l’hyperthyroïdie est sept à huit fois plus présente chez les femmes que chez les hommes. Les causes les plus courantes de ce trouble de la glande thyroïde sont :
- la maladie de Basedow (une maladie auto-immune) ;
- le goitre multinodulaire toxique ;
- la thyroïdite ;
- le nodule toxique unique.
Quels sont les traitements de l’hyperthyroïdie ?
Les problèmes de thyroïde sont, aujourd’hui, très bien pris en charge par le monde médical. Dans le cas de l’hyperthyroïdie, le traitement de la maladie dépend de la cause.
L’hyperthyroïdie, l’importance de l’alimentation
Même si la communauté scientifique n’est pas unanime sur l’utilité d’un régime pour réguler la thyroïde. Ils s’accordent à dire que certains nutriments comme les minéraux et les vitamines sont nécessaires au bon fonctionnement de la glande thyroïde.
Quels aliments privilégier en cas d’hyperthyroïdie ?
Dans le cas de l’hyperthyroïdie, les aliments à favoriser, conformément aux recommandations de Medical News Today notamment, sont :
- les produits pauvres en iode qui aident à réduire les hormones thyroïdiennes (blanc d’œuf, fruits frais, avoine, miel, etc.) ;
- les légumes crucifères qui empêchent la thyroïde d’utiliser tout l’iode disponible dans l’organisme (choux, brocoli, bambou, roquette, etc.) ;
- les aliments riches en fer puisqu’un faible taux de fer est associé à l’hyperthyroïdie (viande rouge, haricots secs, noix, etc.) ;
- les aliments riches en sélénium puisque le sélénium contribue à équilibrer les hormones thyroïdiennes (noix du Brésil, graines de chia, champignons, avoine, volaille, etc.) ;
- les aliments riches en vitamine D et en calcium qui protègent les os souvent affaiblis par l’hyperthyroïdie (saumon, amande, pruneau, haricots blancs, produits laitiers à doses raisonnables, etc.).
Quels aliments éviter en cas d’hyperthyroïdie ?
Tout comme certains aliments ont une action favorable en cas d’hyperthyroïdie, d’autres semblent avoir une action défavorable. Ces aliments sont donc à limiter autant que possible :
- les aliments riches en iode qui favorisent la production d’hormones thyroïdiennes (poissons de mer, fruits de mer, crustacés, algues, etc.) ;
- le soja et ses dérivés qui semblent interférer avec les traitements de l’hyperthyroïdie (lait de soja, sauce soja, tofu, etc.) ;
- les aliments ou boissons riches en caféine qui par son action excitante exacerbe les symptômes de l’hyperthyroïdie (café, thé noir, chocolat noir, etc.).
L’hyperthyroïdie, l’hygiène de vie à la loupe
- avoir de bonnes nuits de sommeil pour compenser l’élévation du métabolisme ;
- éviter tous les excitants qui risquent d’aggraver les symptômes, notamment les symptômes cardiaques et cardiovasculaires de la maladie ;
- ne pas consommer de compléments vitaminés qui contiennent de l’iode ;
- ne pas consommer de compléments alimentaires avec de la tyrosine, un acide aminé impliqué dans le fonctionnement de la thyroïde ;
- éviter le sport pendant les périodes d’hyperthyroïdie pour ne pas augmenter le métabolisme d’un corps déjà en hyperactivité ;
- pratiquer du sport pendant les périodes de stabilisation pour prévenir la dégénérescence osseuse ;
- éviter le tabac, qui de toute façon nuit en tout.
Bon à savoir :