Fatigue, perte de poids, bouffées de chaleur, palpitations, ongles cassants… Tous ces signes peuvent indiquer un dérèglement thyroïdien (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie). Un dysfonctionnement qui touche 10% de la population en France. Cette petite glande, située à la base du cou, sécrète des hormones chargées de réguler de nombreuses fonctions vitales telles que le rythme cardiaque, la digestion, etc. Certains symptômes peuvent alerter : plus vite le diagnostic d’un dérèglement de la thyroïde sera établi (prise de sang), plus vite la maladie sera prise en charge. Voici les signes que vous pouvez détecter.
Quels sont les symptômes d’une hyperthyroïdie ?
L’hyperthyroïdie est une maladie liée au dérèglement de la glande thyroïde, une glande endocrine située à la base du cou en forme de papillon. Cette pathologie peut relever de différentes causes. La plus fréquente (75 à 80 % des cas) est la maladie de Basedow (une affection auto-immune) qui touche principalement les femmes et qui entraîne la production d’hormones thyroïdiennes en excès.
Plusieurs symptômes permettent d’identifier une potentielle hyperthyroïdie :
- Fatigue persistante ;
- Perte de poids inexpliquée ;
- Une soif exagérée ;
- Hypersensibilité (irascibilité) ;
- Insomnies ; Diarrhées ;
- Palpitations cardiaques et tremblements ;
- Des yeux qui ont tendance à sortir de leur orbite ;
- Apparition d’un goitre visible, suite à l’augmentation du volume de la thyroïde ;
- Irrégularité du pouls ;
- Bouffées de chaleur ;
- Le syndrome des ovaires polykystiques (hypothyroïdie/hyperthyroïdie).
Tous ces symptômes peuvent indiquer que votre thyroïde fonctionne à plein régime. L’hyperthyroïdie peut être causée par plusieurs facteurs : la présence d’une tumeur bénigne dans la glande thyroïde, un cancer de la thyroïde, un nodule toxique ou un goitre.
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Quels sont les symptômes d’une hypothyroïdie ?
L’hypothyroïdie est un dérèglement de la glande thyroïde liée à un déficit d’hormones thyroïdiennes. La sécrétion des hormones thyroïdiennes (T3 et T4) est régulée par l’hypophyse, qui produit la TSH (Thyroid Stimulating Hormone). Conséquence : le métabolisme est ralenti.
Après 50 ans, les femmes sont plus exposées au risque d’hypothyroïdie.
Voici les principaux symptômes liés à l’hypothyroïdie :
- Fatigue persistante ;
- Frilosité inexpliquée (sensation d’avoir toujours froid) ;
- Prise de poids inexpliquée ;
- Perte d’appétit ;
- Rythme cardiaque ralenti ;
- Taux de cholestérol sanguin en augmentation ;
- Douleurs articulaires, crampes ;
- Cycle menstruel perturbé ;
- Constipation inhabituelle ;
- Présence d’un goitre (augmentation du volume de la thyroïde) ;
- Visage gonflé, yeux qui sortent des orbites ;
- Irascibilité ;
- Difficultés de concentration, trous de mémoire ;
- Peau sèche (parfois présence de rougeurs) ;
- Ongles fragiles et cassants ;
- Perte de cheveux ;
- Voix qui a tendance à être rauque ou enrouée.
Lorsque la thyroïde ne fabrique pas suffisamment d’hormones, ce dérèglement peut avoir plusieurs causes :
- La maladie de Hashimoto (maladie qui entraîne la destruction de la glande) : la thyroïdite de Hashimoto est en effet la cause la plus fréquente ;
- Un déficit en iode ;
- Complication post opératoire suite à une thyroïdectomie (ablation de la glande) ;
- Certains médicaments.
L’hypothyroïdie congénitale est une maladie liée à une anomalie du fonctionnement de la glande thyroïde (dès la naissance). Dans les pays développés, cette maladie touche 1 nouveau né sur 3000.
Dans certains cas d’hypothyroïdie, qui nécessitent un traitement léger, certains précurseurs naturels d’hormones thyroïdiennes sont très efficaces, ils permettent d’éviter les effets secondaires liés à la prise de certains médicaments.
La palpation du cou pour mieux repérer les signes
La palpation de la partie basse du cou est une étape préliminaire, lors d’un examen médical, pour détecter un problème de la thyroïde, avant de procéder à une échographie.
La palpation thyroïdienne se fait en position assise : le médecin pose délicatement ses doigts sur la zone médiane du cou, en dessous de la mâchoire puis laisse glisser ses doigts jusqu’à la zone basse du cou où est située la glande thyroïde.
L’objectif de la palpation doit déterminer la symétrie de la glande et son (éventuelle) augmentation de volume.
Le médecin termine en palpant les ganglions cervicaux (antérieurs et postérieurs).
Thyroïde : quand faut-il opérer ?
La thyroïdectomie est une intervention qui consiste à pratiquer une légère incision à la base du cou. Le recours à la chirurgie (thyroïdectomie) s’avère nécessaire dans deux cas : lorsque le traitement médicamenteux ne parvient pas à stopper la croissance de la glande (gêne la déglutition) et en cas de nodule toxique (symptômes de cancer de la thyroïde).
L’opération des nodules suspects consiste à enlever une partie ou la totalité de la glande thyroïde.
Avant la chirurgie, le médecin réalise plusieurs examens sur le patient : échographie et doppler (pour évaluer la vascularisation des nodules toxiques et la ponction cytologique).
Dans quels cas opérer ?
- Un nodule de la thyroïde trop gros supérieur à 4 cm ;
- Présence de plusieurs nodules formant un goitre ;
- Le nodule est rempli de liquide ;
- Quand un risque de cancer de la thyroïde est suspecté.
Dans certains cancers de la thyroïde, un traitement à l’iode radioactif est préconisé aux malades, pour compléter la chirurgie.
Quels sont les bénéfices apportés par l’innovation FLUOBEAM® LX ?
Dans le domaine de la chirurgie endocrinienne, de nombreux progrès ont été réalisés dans l’imagerie médicale. L’innovation FLUOBEAM® LX est un dispositif conçu pour améliorer la qualité des chirurgies de la thyroïde. Créée par la société FLUOPTICS©, FLUOBEAM® LX est un système d’imagerie dernière génération qui permet de visualiser en temps réel les parathyroïdes de manière bien nette grâce à l’autofluorescence des glandes.
Ce protocole innovant permet ainsi au chirurgien dans un premier temps de détecter les glandes parathyroïdes pour les localiser et les préserver lors de la résection de la thyroïde.
Le chirurgien peut également choisir d’injecter le vert d’indocyanine en cours d’intervention pour localiser, cette fois, les vaisseaux qui vascularisent les glandes parathyroïdes et préserver cette vascularisation lors de la résection de la thyroïde.
Enfin, en fin de chirurgie il peut vérifier la perfusion des glandes parathyroïdes qu’il a préservées en réalisant une autre injection de vert d’indocyanine.
Présentant une sensibilité spécifiquement adaptée à la détection des faibles signaux de fluorescence, FLUOBEAM® LX apporte une information claire et fiable aux praticiens pour mieux répondre aux enjeux de santé et opérer dans les meilleures conditions possibles.
Chaque année, 45 000 personnes subissent une opération de la thyroïde, une chirurgie courante mais qui expose le malade à certains risques (hypocalcémie). Grâce aux progrès réalisés par FLUOPTICS© dans le domaine de l’imagerie médicale, le taux de complications post-opératoires liés à la thyroïdectomie passe ainsi de 20 % à 5 %. Avec ce dispositif innovant, les chirurgiens bénéficient d’un outil fiable, facile à prendre en main, qui va les aider à identifier de manière claire et précise les glandes parathyroïdes et éviter les lésions involontaires.